Vivre dans un squat, est-ce vraiment si différent ?

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Publié le : 22 janvier 20235 mins de lecture

Les maisons ou les appartements squattés provoquent un tollé public pendant des mois ou des années à la fois. Ils attirent l’attention en raison de leur architecture unique ou du fait qu’ils sont occupés par quelqu’un qui est constamment agité. Beaucoup de ces maisons sont découvertes par des personnes frustrées et consternées. Alors, comment des individus vivent dans un appartement squatté ?

Comment définir le squat ?

Occuper un lieu sans autorisation d’y habiter est un acte légalement défini qui consiste à s’accroupir. Ce mot désigne le fait d’occuper illégalement un lieu sans le consentement du propriétaire de la maison squattée. Le squattage est considéré comme un acte d’occupation sans titre ni droit, par conséquent, c’est illégal. Lorsque les squatters occupent une place, ils définissent cet emplacement. Le squattage à un endroit donné peut se faire dans des petits appartements du centre-ville. Certains habitants de ces lieux sont des sans-abris, des migrants, des artistes sans atelier de travail, des voyageurs sans lieux d’accueil, des personnes autonomes à la recherche d’espaces de vie sociaux ou communautaires et plus encore. De nombreux squatters vivent temporairement dans des pensionnats marqués par une faible stabilité. C’est pourquoi de nombreuses communautés de squatters d’un appartement squatté créent une section de leur espace dédiée à l’accueil des voyageurs de passage.

Comment est la vie dans des squats ?

Le squat a permis aux individus d’expérimenter de nouvelles formes de société et de modes de vie. Cet acte, également appelé protestation politique, est ce qui amène de nombreuses personnes à envisager des modes de vie alternatifs. Dans de nombreux cas, cette manifestation a conduit les gens à créer des liens sociaux qui n’auraient pas été possibles autrement dans leur emplacement actuel. Dans certains cas, le squattage a même conduit les gens à fournir un logement d’urgence. De plus, certaines personnes ont utilisé leur temps dans des appartements squatté à vendre pour créer et exposer des œuvres d’art. Par conséquent, de nombreuses personnes en sont venues à croire que le squat peut revitaliser des quartiers entiers et créer de nouveaux liens sociaux. Ces squats redonnent vie à des objets et des espaces longtemps délaissés par la société. Ils contribuent également à revitaliser les quartiers en insufflant un nouveau sens aux objets trouvés et aux meubles. Les consommateurs utilisent les surplus des étals des marchés et des épiceries pour redonner de l’importance et de la valeur aux articles jetés. Parfois, cela peut même donner un sens à des personnes qui ne se pressentent pas la partie intégrante de la société ou du monde.

Pourquoi chasser des squatteurs soi-même n’est pas permis ?

Expulser des squatteurs de votre propriété sans recours légal est illégal. C’est parce que la maison squat qu’ils occupent est devenu leur maison. Vous seriez tenté d’expulser illégalement les squatters de votre maison si vous pensiez qu’elle devenait une résidence régulière. Si des squatters illégaux s’installent chez vous, le propriétaire ne possède aucun droit. Cela peut compliquer considérablement toute situation dans laquelle ils sont impliqués. En tant que propriétaire, il est important de porter plainte suivant les 48 heures après l’installation des squatteurs. Ceci est particulièrement important si l’installation a été faite dans votre résidence principale. Après avoir déposé cette plainte, il est possible de travailler avec la police et les autorités compétentes pour retirer rapidement les squatters de votre domicile. L’expulsion des squatters de la maison où ils se sont installés peut causer des problèmes aux propriétaires. Ils peuvent être poursuivis par leurs propres squatters s’ils essaient d’expulser un locataire selon leur propre horaire. C’est parce que de nombreuses personnes ont déjà été touchées par cet événement inhabituel et que les dégâts totalisent zéro point. À l’arrivée des gendarmes, présentez-leur cette justification. En faisant partir les sans-abris à des conditions, on les oblige à porter plainte contre soi-même au commissariat ou au centre civique le plus proche. Quelles raisons doit-on donner en expliquant cela aux autorités ? Si votre maison ne s’est pas dégradée de manière significative au fil du temps, votre droit à celle-ci est confirmé par le fait qu’elle est maintenant considérée comme votre maison envahie. Vous devez comprendre que l’expulsion d’un squatter risque trois ans de prison suivie des dommages-intérêts de la part du tribunal. En intervenant dans la situation, vous impliquez des raisons pour le squatter, ce qui entraîne une sorte de confrontation.

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